TALENT DU KMER : <<AFROKREMA: TOUT EST PARTI D'UNE IDEE... >>

Dans les cadre de notre interview, nous avons eu l'honneur de recevoir Mikelange qui est l'un des promoteurs du label AFROKREMA. Il a décidé de répondre au secret de la rédaction afin de nous livrer, les clés qui lui ont permis de bâtir ce projet désormais incontournable dans l'univers culturel camerounais, voir même mondial.

Q : Bonjour monsieur Mikelange, et merci de nous accorder votre temps. C'est quoi Afrokrema?

Afrokrema c'est un collectif artistique camerounais de jeunes coiffeurs, maquilleurs, stylistes et directeurs artistiques dont les activités sont centrées dans les métiers de la mode et du cosmétique à savoir la coiffure, le stylisme, le maquillage etc... Mais notre axe de travail majeur est la coiffure africaine et sa promotion.

Q : Où vous êtes-vous formés dans le domaine de la coiffure ?

Je n'ai pas eu de formation, je ne suis non plus passé dans des écoles de coiffures ou d'esthétique, tout est fait de manière autodidacte.

Q : Relater nous en quelques phrases, d'où vous est venue l'idée de vous lancer vous même après la triste expérience en temps que management d'une boite de mannequin ?

Je ne dirais pas que le management d'une boite de mannequinat a été une triste expérience. Au contraire, cela m'a permis mon équipe et moi, de juste voir le meilleur côté des choses et de trouver une l'instance qui marcherait la plus. D'ailleurs, il faut préciser nous travaillons encore avec des mannequins qui nous font confiance dans notre travail. Il a commencé par une idée, ensuite, elle s'est améliorée et perfectionnée avec le temps.

Q : Des coiffures , un passé propre aux africains, dites nous qui pouvait se coiffer ainsi par le passé ?

Quand vous retracez l'histoire de l'Afrique ancestrale, vous verrez des coiffures très géométrique et asymétrique qui illustre parfaitement le riche patrimoine culturel africain. Les coiffures AFROKREMA, c'est comme une sorte de renaissance de ces coiffures auxquelles nous trouvons mon équipe et moi, l'orientation la plus artistique possible.

Q : Quel sont les activités de afrokrema dans le domaine de la mode dans les pays étrangers ?

De par son orientation à valoriser le patrimoine culturel camerounais et africain en terme de coiffure et de styliste, elle est sollicitée pour participer aux événements dont la vision est comme celle d'Afrokrema. c'est à dire : valoriser le patrimoine culturel africain .

Q : Quel est le sentiment qui vous anime lorsque vous voyez vos oeuvres s'imposer dans le domaine du glamour et du fashion ?

Ce qui m'anime, je parle pour moi et pour mon équipe, c'est juste la fierté qu'un mouvement est entrain de naître peu à peu et qui a coup sûr va séduire l'opinion publique et l'Univers artistique international .

Q : Quels sont les problèmes que vous rencontrez dans vos activités ?

Comme chaque entrepreneur, des difficultés on en rencontre mais on ne continue de pousser.

Q : Des camerounais jeunes peuvent ils vivre de cet art dans un pays comme le notre?

Je pense qu'on peut vivre de cela à mesure qu'on puisse mieux organiser la chose car, coiffer ou savoir coiffer ne suffit pas. C'est pourquoi au mois d'août, nous allons faire notre spécial formation de "comment internationaliser son métier en tant que coiffeur?". Et là, nous pourrions donner certains astuces sur le comment et pourquoi.

Q : Quel est la vision que vous portez sur l'art capillaire sur une durée de trois ans ?

La vision que je porte est celle de l'objectivité, de la valorisation et la vulgarisation de cet article à travers le monde. L'Afrique a un patrimoine capillaire qui doit être connu et adopter.

Q : Y'a t'il déjà une relève assurée dans ce domaine ?

Nous sommes la releve et nous travaillons pour que après nous d'autres le fasse. J'irai même jusqu'à dire que chaque personne est héritière de ce patrimoine et il faudrait juste le partager, le transmettre et bien d'autres.

Q : Quel conseil pouvez donner à des jeunes qui souhaitent ce lancer dans ce même domaine ?

D'être passionné, patient, croyant, visionnaire et humble

Merci d'avoir répondu à nos questions.

Remy MEVA'A

BOBOH HOUSE MEDIA

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