TALENT DU KMER : <<ANOFEL WEAR, L'EMPIRE AUX RACINES AFRICAINES !>>

Question 1 : Qu'est-ce qu'Anofel ?

Réponse : Anofel Wear est plus qu'une marque de vêtements, c'est une philosophie, un état d'esprit, une marque de caractère et une inspiration artistique qui puise ses racines dans les traditions africaines, les valeurs universelles et l'histoire des personnes qui ont changé le monde. Née en 2007 en plein cœur de l'Afrique, berceau de l'humanité, Anofel Wear est le fruit de la rencontre de plusieurs créatifs et artistes qui ont uni leurs talents pour créer une marque de vêtements qui allie esthétisme européen, confort américain et originalité africaine. Nous avons évolué depuis nos débuts en tant que marque street wear, pour devenir une marque BCBG qui propose des modèles casual, sport, jeans et bientôt des accessoires. Notre objectif est de contaminer, transmettre et valoriser les valeurs africaines dans un contexte de mondialisation culturelle, tout en encourageant le dépassement de soi. Notre marque célèbre la diversité, la créativité et l'audace, pour les hommes et les femmes qui osent être eux-mêmes. Nous promouvons en fait les valeurs de durabilité, d'inclusivité et de respect de l'environnement.

Question 2 : À part Tenor, qui a été ambassadeur de votre marque, qui d'autres a obtenu ce rôle ?

Réponse : Le premier artiste avec lequel nous avons travaillé, c'est Habib du Bled, et de là est née une série de collaborations durant 3 ou 4 ans. Dans la communauté hip-hop, nous avons travaillé avec tout le monde. Nous avons été la première street wear à avoir le cover de Nyanga Magazine, la première marque jeune à passer sur Tam Tam Week-end.

Question 3 : Quels sont les défis que vous rencontrez ?

Réponse : Nous rencontrons beaucoup de difficultés. Les premières sont d'ordre psychologique, liées aux clients camerounais. Notre population est pour la plupart complexée par tout ce qui vient de l'extérieur, donc il leur arrive difficilement d'accepter nos produits. Le deuxième problème, c'est la matière première. Le troisième problème, c'est le manque de financement, car nous aimerions que la marque survive après nous, qu'elle devienne une multinationale qui crée des emplois, génère des passions et donne envie aux jeunes de partir de rien.

Question 4 : Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes qui rêvent d'être comme vous ?

Réponse : Tout est possible à celui qui croit. Il faut se donner les moyens d'avancer.

Remy MEVA'A

Boboh house média

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